La CRCAQ présente une conférence sur la fin du monopole de la SAQ

 

 29 mai 2017

La Commission de la Relève de la Coalition Avenir Québec présentera, le 31 mai à Québec, une conférence sur la fin du monopole de la Société des alcools du Québec. Pour l’occasion, le professeur d’économie à l’Université du Québec à Trois-Rivières et auteur du livre Où sont les vins?, Frédéric Laurin, sera le conférencier invité.

M. Laurin, qui présentera la conférence Libéralisation partielle du marché des vins et des alcools : Diversité, qualité et accessibilité au Québec, se réjouit de voir une aile jeunesse se pencher sérieusement sur la question de la fin du monopole de la SAQ. « Il y a plusieurs années que je propose une ouverture du marché des vins et des alcools au Québec. Ma position consiste à permettre un peu de concurrence, en laissant la SAQ telle qu’elle est maintenant. Elle ne serait tout simplement plus un monopole. Cette concurrence contribuerait à faire baisser les prix et d’avoir plus de diversité de produits au Québec », explique-t-il.

De son côté, le président de la Commission de la Relève de la CAQ, Samuel Lemire, rappelle que le monopole coûte extrêmement cher aux Québécois. « La SAQ profite de son statut de monopole pour faire payer davantage les consommateurs. Plus le prix des bouteilles est bas, moins c’est payant pour le gouvernement. Il faut ouvrir le marché de la vente d’alcool et mettre fin au monopole malsain de la SAQ. », soutient-il.

La conférence se tiendra au restaurant Le Cercle à Québec, dès 18h30. L’entrée est gratuite.

Pas de monopole pour le cannabis: matière à réflexion

 

 26 mai 2017

Alors qu’il a été annoncé que la constitution d’un monopole public pour la vente du cannabis n’était pas envisagée, la Relève caquiste voit dans cette nouvelle une occasion à saisir.

Effectivement, contrairement à la vente d’alcool qui est l’affaire exclusive de la SAQ, le gouvernement a annoncé ne pas avoir l’intention de reproduire ce modèle pour le cannabis. Dans la mesure où la consommation de cette substance devrait être légalisée d’ici l’été 2018, cette décision s’avère déterminante pour la conduite des débats. Elle démontre que le secteur privé devra jouer un rôle actif quoique l’État doive demeurer impliqué en matière de réglementation pour l’ordre public.

Toutefois, le plus intéressant dans cette décision est la reconnaissance qu’un monopole public de vente ne soit pas la solution contemporaine pour distribuer des produits aux effets controversés. La Relève propose depuis septembre 2016, la fin du monopole de la SAQ dans l’intérêt des producteurs et des consommateurs d’alcool, et ce, sans diminuer les exigences en matière de santé publique. L’annonce relative au cannabis démontre la pertinence de la proposition de la Relève et, surtout, du débat généré.

Ainsi, alors qu’une intervention étatique reste essentielle sur le plan social pour la vente d’alcools et de drogues, la Relève juge qu’il faut donner davantage d’initiative au plan économique relativement à la vente. Alors que l’action de l’État doit être recentrée sur ses priorités que sont la santé, l’éducation et l’aide aux familles, les monopoles de vente pour ces produits ne constituent pas la solution.

En redéfinissant les responsabilités de l’État québécois, il devient possible de créer l’avenir d’une nation plus prospère où les citoyens peuvent être entreprenants et responsables.

Commission de la Relève de la CAQ : Une pétition pour mettre fin au monopole de la SAQ

 

 4 mai 2017

La Commission de la Relève de la Coalition Avenir Québec met en ligne une pétition afin de mettre fin au monopole de la Société des alcools du Québec. Le président de la CRCAQ, Samuel Lemire, invite les Québécois en accord avec cette proposition de se rendre sur le site Internet wwww.finaumonopole.com pour signer la pétition.

« En plus d’imposer un système contraignant aux producteurs québécois, le monopole coûte extrêmement cher aux consommateurs. La SAQ profite de son statut de monopole pour faire payer davantage les consommateurs. Plus le prix des bouteilles est bas, moins c’est payant pour le gouvernement. Il faut ouvrir le marché de la vente d’alcool et mettre fin au monopole malsain de la SAQ. Revoir le monopole de la SAQ aura pour effet de réduire la structure de coûts et donner plus de liberté de choix aux Québécois », explique le président de la CRCAQ.

D’ailleurs, la Commission de la Relève de la CAQ présentera une conférence sur la fin du monopole de la SAQ le 31 mai prochain au restaurent Le Cercle à Québec, dès 18h. Pour l’occasion, le professeur d’économie à l’Université du Québec à Trois-Rivières et auteur du livre Où sont les vins?, Frédéric Laurin, sera le conférencier invité. Rappelons que la CRCAQ a officiellement pris position, lors de son Congrès 2016, pour demander la fin du monopole de la SAQ.